Etant en pleine periode de visionnage de vieux episodes d’Arte tracks plus étranges les uns que les autres et m’ayant ammené à me documenter sur un certains nombre d’oeuvres ou de courants artistiques absolument inqualifiables et bizarre/effrayant tellement ceux-ci sont WTF : ainsi je propose la des trouvailles d’internet qui peuvent être récentes mais aussi dater au moins du collège, bref, bonne lecture :

J’ai un certain nombre de trucs à montrer donc je vais procéder par partie pour former une encyclopédie la plus large possible concernant cet univers (j’aime me lancer dans des projets pharaoniques qui n’ont finalement jamais de deuxieme page, qu’importe vous avez la première à chaque fois)

TOME 1 : le Japon

Le Japon bien évidemment c’est avant tout les jeux vidéo, et en matière d’originalité je n’ai jamais trouvé d’égal à Rez que j’ai retrouvé après de longues recherches, souvenir d’une vidéo sur Game One il y’a un certain nombre d’années.

Rez est un rail-shooter ou l’on dirige un personnage qui flotte, on ne contrôle pas le dit personnage mais son viseur, jusque la rien d’incroyable sauf que l’univers est fait en fil de fer (seul les arrêtes des formes sont représentés comme lorsque qu’un jeu est en développement) et que le personnage n’a pas d’arme ni de but. Le viseur pointe d’autres formes elles aussi flottantes où faisant partie du paysage, celles si interagissent avec la musique du niveau en créant leur propre son qui vient s’ajouter à l’ensemble.

// Jeu vidéo : visualisation ‘fil de fer’ //

Voila déja de quoi quitter les sentiers battus, ce jeu est sorti en 2001 sur Dreamcast et PS2.

Pour finir et donner un peu de cohérence à l’ensemble, on incarne un personnage qui est un virus informatique voyageant dans un réseau informatique qu’il doit explorer, sa quête est de libérer Eden,      une femme bloquée dans ce système, normal…

Petite vidéo du niveau ‘Trance-mission’ avec une bande son d’Oval (coïncidence incroyable j’ai posté deux titres d’Oval sur Dodekaedre il y a quelques temps)

Allez la cerise sur le gâteau : le nom de développement de Rez était ‘project K’ en référence au peintre russe Vassily Kandinsky auquel le jeu est dédié, le producteur Tetsuya Mizugichi (nottament producteur du cultissime Sega rally championship) dit s’être inspiré des théories du peintre en matière de formes et couleur, on terminera donc sur Rez avec ‘On white 2′ qui graphiquement n’est pas sans rappeler le jeu.

// Keiichi Tanaami

Bonjour les enfants moi je m’appelle Keiichi Tanaami…Et nan il n’est pas méchant du tout le monsieur, il est juste un peu…Bref

Né en 1936 à Tokyo, cet artiste pluridisciplinaire qui touche au graphisme, au court-métrage d’animation et à l’illustration, Keiichi à déja publié plusieurs livres également.

Mélange de la culture traditionnelle japonaise, du pop art américain de l’après guerre et de ses propres souvenirs d’enfance, la symbolique du feu que l’on retrouve de manière omniprésente dans ses travaux est symbole des bombardements américains dans sa jeunesse.

‘Goldfish’, un court métrage de 2002 et d’une durée de 7 minutes traduit bien l’aspect de son oeuvre, ici des superpositions de dessins qui se font très rythmés avec des travellings et des zoom très courts, donnant un mouvement frénétique aux images.

Plus précisément, l’alternance de négatifs produit un effet flicker (sorte de stroboscopisme de l’image), cette pulsion picturale créée la transe, c’est pourquoi Tanaami l’utilise si souvent dans ses oeuvres.

Ayant fréquenté Andy Warhol et découvert l’avant garde du cinéma américain, essayé le LSD (encore légal à l’époque, si si..). On pourrait avoir tendance à le cantonner au statut d’artiste psychédélique alors que l’on à ici affaire à un très grand dessinateur ayant inspiré notamment Takashi Murakami (Ha…quand même)

Gold Fish, 2002

// Keiichi Koike

Restons donc sur les chemis de la transe avec le mangaka Koike et sa série principale ‘Ultra heaven’    (merci Rabbyy), alors Ultra Heaven c’est l’histoire d’un futur proche où l’homme veut toujours plus de sensations fortes et se trouve comblé dans l’usage courant de drogues des plus puissantes, quitte à ne plus séparer le rêve de la réalité. Il se trouve que l’Ultra Heaven, nouveau produit, circulerait sous le manteau, en quelque sorte la drogue absolue dont le personnage va faire l’éxperience, et nous, les lecteurs et bien on va le suivre, quelques planches :

Il n’y a rien à redire les dessins sont franchement majestueux, on est à mi chemin entre du Moëbius période Metal Hurlant et les affiches post-pop américain de Tanadori Yokoo. Un petit grain de sable dans cette machinerie reste le flux de production, ainsi le 3eme tome d’Ultra Heaven doit sortir ce mois-ci sachant que le tome 1 est de 2008 on est à un peu moins d’un tome par an, snif..

A noter également, Keiichi Koike à également créé “Heaven’s door” avec pour l’instant un seul tome paru, histoire quelque peu différente mais on retrouve ici et la les grandes fresques d’un autre monde          d’Ultra Heaven :

Affiche de Tanadori Yokoo :

Illustration de Moëbius issue de “L’incal” :

Bien, pour finir en beauté sur le Japon étrange, le grand prix revient à Midori, moyen métrage d’animation de 1992 d’Hiroshi Harada, entièrement dessiné par lui seul, le film fonctionne sur l’enchainement entre plans fixes. Harada à enfaite retranscrit le manga de Suehiro Maruo, maître de l’ero-guro (genre qui mêle le burlesque aux débauches sexuelles extremes, sympathique).

Inspiré par les anciens films des expressionnistes allemands mais aussi le cinéma de Clouzeau avec ‘Les yeux sans visage’, Maruo ne fait pas de distinction entre cinéma et manga qui doivent pour lui se lire de la même façon. En tout cas Harada à bien su retranscrire ses plans fixes tel un feuilleton-roman.

L’histoire : accrochez vous on touche le fin fond des bizarreries orientales…

Midori, une jeune orpheline, car sa mère se fait manger par des rats au début du film, est adoptée par une troupe de cirque ambulant dont elle va subir les perversions, heureusement un nain magicien et hypnotiseur va lui venir en secours et tomber amoureux d’elle, sauf que tout ne va pas finir de façon aussi rose…

Je vais être franc j’ai rarement vu un truc aussi étrange, déprimant, glauque, crade, je comprend que ce film ait été censurée pour atteinte aux bonnes moeurs à sa sortie au Japon, il est plutôt malsain. Un extrait en japonais (on trouve pas grand chose sur youtube, cependant je l’ai téléchargé en sous titré anglais), inutile de regarder les 9 minutes, en 3 on aura compris le truc..

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13 commentaires pour “”

  1. Super post merci beaucoup à celui qui s’occupe de ce blog, il est gentil, et grâce à lui j’ai découvert Rez (fait par Sega, youhou)

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    - David

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